C'est un plaisir de dormir sur cette île où la nuit le silence est roi...Grillo nous dit de l'attente sur le pont à côté de l'aéroport le temps qu'il trouve un bateau qui nous prendra en stop...Grillo travaille aujourd'hui, et donc il va essayer de nous joindre à ces excursions, mais pour cela il faut que le capitaine et le marinier soient de mèche...
Nous prenons au passage des arepas (à la langouste!!!) chez Julia pour le petit déjeuner ainsi que pour midi...Nous achetons des bières pour remplir la glacière et nous voilà en moins de deux sur un bateau!!! Nous partons en direction de la isla de Cayo de Agua... En chemin, nous traversons des îlots magnifiques où il y a tellement peu d'eau que les vagues se confondent à la couleur du sable!!!
Arrivée à la isla, Grillo installe les parasols pour ses touristes et nous en avons même un pour nous!!! Il vaut mieux d'ailleurs car le soleil tape bien fort!!!
L'eau est translucide, le sable est d'un blanc immaculé et le ciel d'un bleu paradisiaque...En effet, on est comme au paradis mais vivant!!!
Nous allons ensuite nous balader sur l'île d'à côté reliée à la notre par un banc de sable...Whaou!!!
Nous dégustons l'arepa (galette de maïz) à la langouste...hum, c'est un délice!!!
En début d'aprés-midi, nous reprenons le bateau afin d'aller découvrir une autre île, Carenero, où les fonds marins sont particulièrement jolis. Le trajet en bateau est mémorable car la mer est forte et on remonte ses grosses vagues...Alors on est tremper de la tête aux pieds!!!
Une fois sur l'île,nous la traversons à pied...100m! Lo va immédiatement explorer les fonds malgré la forte houle. « C'est une étonnante vie aquatique avec encore une fois, animée de merveilleuses couleurs ». Le sable blanc ici est picmenté de rouge du au corail. Mais il semble que c'est une plage jeune car les morceaux sont encore assez gros par rapport aux plage de hier. Pendant qu'on s'amuse, Grillo a eu le temps de ramasser un sac entier d'ordures rejetées par la mer... Il prend vraiment son rôle ici à coeur et lutte pour conserver ce milieu le plus naturel possible...
Lorsque nous repartons avec le bateau, un moteur nous lâche...après vérification, ce n'est pas un problème de moteur mais d'essence...Nous sommes tout simplement en panne d'essence du à une mauvaise communication entre le capitaine et son marinier...Par chance on est pas loin des cabanes des pêcheurs et ils nous dépannent alors de 60 litres de carburant...
Le retour est très arrosé, nous arrivons à Gran Roques trempés comme des serpillières mais c'est pas génants quand il fait bon! Ici, il fait 27°C toute l'année!
Ce soir, Grillo doit se rendre à un repas de travail donc nous mangerons en amoureux à la pizzéria (le moins cher du village...On ne tarde pas ensuite à dormir...